28 juin 1942, convoi n° 5
Les mesures de déportation de représailles prises par Hitler en avril sont maintenues par la Sipo-SD, qui dirige désormais la politique de répression en zone occupée. Dannecker cherche à appliquer son programme de déportations des Juifs arrêtés en mai 1941. Le convoi 5 part donc comme convoi de représailles. Cette appellation de ”convoi de représailles” n’empêche pas Dannecker de déporter pour la première fois des femmes et même des enfants.
Le convoi 5 part de la gare de Beaune-la-Rolande : il est composé de 1038 personnes, majoritairement des hommes raflés en mai 1941. Y sont ajoutés, afin d’en compléter l’effectif, 34 femmes et 77 hommes, venant principalement de Chartres (Eure-et-Loir), Bourges (Cher), Montargis et Orléans (Loiret) et transférés à Beaune-la-Rolande quelques jours plus tôt. Parmi les 16 enfants, la plus jeune, Cywja Borowski a 15 ans.
En 1945, d’après Serge Klarsfeld (1993), il y a 55 survivants. Les derniers travaux du Mémorial de la Shoah (2016) font état de 86 rescapés.
Convoi 5
